La révolution numérique impacte grandement sur tous les aspects de la société humaine : économie, société, politique, culture, etc. rien ne peut y échapper. Son influence est si grande qu’elle deviendra un modèle de développement social. Cependant, les opinions divergent sur le fait que cette transformation soit créative ou destructrice. Alors, quels sont les principaux changements qu’apportera cette révolution ?
Le comportement humain face à la digitalisation du monde
Une majeure partie des entreprises françaises, soit 57%, déclarent que la transformation numérique est l’une de leurs priorités stratégiques à moyen terme. Ce nombre reflète le besoin de développement d’une part, et le besoin d’un soutien important d’autre part. Et c’est pour s’assurer que l’humain est toujours au cœur de cette transformation. Si l’objectif principal de l’entreprise reste la satisfaction client (sans négliger la rentabilité), alors l’enjeu est de savoir comment y répondre plus efficacement. Bien sûr, sans sacrifier le bien-être des employés. Anticiper les besoins des clients, développer des modèles commerciaux, améliorer l’efficacité du personnel et promouvoir le service, etc. Tous ces éléments participeront à la transformation numérique de la structure. Par conséquent, nous devons mener cette « révolution » en tant qu’innovation culturelle mondiale, importante.
La culture du digital
Au cours des dernières années, grâce à divers services de conciergerie et de coaching en ligne, le monde numérique s’est ouvert, couvrant tous les marchés traditionnels, du commerce de vêtements à l’alimentation. En fait, tout commerce physique aujourd’hui peut être trouvé sur Internet. Par exemple, sur certains marchés (vêtements), les grandes entreprises sont obligées de s’adapter et de revoir complètement leurs canaux de vente, y compris de nouveaux canaux de vente Internet plus courts. Car enfin grâce à la numérisation, que ce soit via des ordinateurs fixes, des ordinateurs portables, des téléphones intelligents, des tablettes, ou même récemment via des montres connectées à Internet, la numérisation fait désormais partie de la vie de nombreuses personnes dans le monde, en tant que nouveau mode de vie. Le temps passé sur place est considérable.
Un enjeu important
L’enjeu central n’est pas de protéger le travail de chacun, mais de se concentrer sur la redistribution des richesses. C’est un enjeu majeur et un véritable défi pour l’avenir de notre société. Jusqu’à présent, le modèle distribue l’essentiel de la richesse en fonction du travail effectué. Eh bien, c’est la théorie, car si nous nous souvenons que 90% de la richesse mondiale est désormais capturée par seulement 10% de la population, alors nous pouvons raisonnablement remettre en question son utilisation correcte. Mais il y a encore du travail à faire demain, donc il y aura plus de repères.
À cette fin, les concepts sociaux doivent être modifiés. Il faut en effet passer du désir de posséder au désir de partager. C’est la vision exprimée par l’essayiste américain Jérémy Rifkin dans son livre « Zero Marginal Cost Society ». Il fournit un nouvel équilibre social pour la transition progressive vers « l’ère coopérative ». Bernard Stiegler est allé dans la même direction et l’a appelé « l’économie contributive ». Dans cette nouvelle ère, des initiatives collaboratives continueront d’émerger, permettant à chacun de trouver sa place dans la société et d’occuper une place dans la société en fonction de ses talents et motivations. Dans cette société partagée, la redistribution des richesses se fera naturellement d’une personne à une autre à travers une grande quantité de communication. Cela n’a rien à voir avec l’égalitarisme, mais avec l’équilibre naturel et l’équité.
Mais comment peut-on donc estimer être l’avenir d’Internet dans une dizaine d’années ?