À l’heure où le marché de l’emploi se renouvelle et s’intensifie, sortir du lot demande plus que la simple énumération de diplômes et d’expériences. Les recruteurs consultent chaque année des centaines, parfois des milliers de CV sur des plateformes telles que LinkedIn, Monster, Apec ou Welcome to the Jungle. Dans ce contexte, la notion de centres d’intérêt prend une importance remarquable. Elle offre un regard complémentaire sur le candidat, mettant en avant ses passions, ses valeurs et ses qualités humaines. Mais comment vraiment valoriser cette partie souvent marginalisée d’un CV ? Ce focus explore les stratégies, exemples et bonnes pratiques pour que vos loisirs deviennent des atouts puissants, capables de convaincre les recruteurs de Michael Page, Cadremploi, ou même Pole Emploi, et vous ouvrent la porte des entretiens les plus disputés.
Pourquoi les centres d’intérêt sur un CV sont essentiels pour valoriser votre personnalité
Dans un contexte professionnel de plus en plus concurrentiel, on observe que les recruteurs, qu’ils soient issus de cabinets comme Michael Page ou issus d’entreprises cherchant des profils sur Viadeo ou Keljob, accordent une attention particulière à ce segment du CV. Au-delà des diplômes et des expériences, ils cherchent à comprendre qui est vraiment le candidat, ce qui peut l’ancrer dans une équipe ou lui permettre de remplir un rôle de façon plus épanouissante. Les centres d’intérêt ne sont pas là pour remplir un vide, mais pour révéler un profil engageant et humain.
Par exemple, un jeune diplômé sans expérience notable pourra capter l’attention par sa pratique régulière d’un sport collectif, qui démontre non seulement son goût pour le challenge, mais également sa capacité à collaborer et à faire preuve d’endurance. À l’inverse, un hobby comme le bénévolat peut éveiller l’intérêt d’employeurs sensibles aux valeurs d’engagement social et d’empathie. Michael Page remarque que certains profils intègrent même ces informations dans leurs lettres de motivation, ce qui dynamise le récit de leur parcours professionnel en y insufflant une dimension affective importante.
En 2025, avec l’explosion des CV numériques, les plateformes comme Indeed ou Cadremploi permettent maintenant d’illustrer ces centres d’intérêt par des éléments multimédia : photos, vidéos ou liens vers des projets personnels. Cela transforme la rubrique de loisir en véritable atout différenciateur. Le cabinet Welcome to the Jungle souligne que cette dimension créative et personnelle améliore sensiblement les chances de passer à l’entretien. L’aspect personnel du CV essaime alors jusque dans l’échange avec le recruteur, qui peut questionner ces centres d’intérêt pour mieux jauger la personnalité réelle du candidat.
Comment choisir des centres d’intérêt pertinents et adaptés à votre secteur professionnel
Si la rubrique centre d’intérêt peut valoriser votre personnalité, son impact dépend surtout de la pertinence des éléments choisis. Il faut non seulement refléter vos passions authentiques, mais aussi choisir celles qui traduisent des compétences utiles pour le poste recherché. Par exemple, dans le secteur de la technologie, mentionner un intérêt pour la programmation, ou même des projets personnels tels que le développement de jeux vidéo, renforce l’idée d’une expertise passionnée au-delà du cadre professionnel strict. Dans les secteurs comme le marketing ou la communication, des hobbies tels que la photographie ou l’écriture de blogs possèdent un poids tout particulier, illustrant notamment un sens aigu de la créativité et une capacité à capter une audience.
Dans les métiers liés à la petite enfance, à l’animation ou au social, les activités bénévoles ou associatives occupent une place de choix. Elles font état d’un engagement personnel mais aussi de qualités humaines indispensables : patience, organisation, bienveillance. Pour un poste en finance ou en droit, des centres d’intérêt mettant en avant la logique, la réflexion stratégique ou encore la culture générale, comme l’éloquence, les échecs ou la lecture de revues spécialisées, peuvent faire la différence.
À contrario, certains loisirs peuvent desservir votre image professionnelle. Les passions associées au débat politique tranché ou aux jeux d’argent, bien qu’elles révèlent certaines facettes du caractère, peuvent susciter des doutes liés à votre impartialité ou à votre sérieux. C’est pourquoi des conseils professionnels de Cadremploi ou de Viadeo encouragent une sélection mesurée et réfléchie des centres d’intérêt, scrutée à l’aune des valeurs et de la culture de l’entreprise ciblée. Une pratique sportive régulière est généralement bien perçue, mais les recruteurs apprécient davantage connaître le niveau d’engagement réel, comme par exemple « marathonien amateur en préparation pour Paris 2025 » plutôt que la simple mention vague « course à pied ».
Présentation claire et convaincante des centres d’intérêt pour un CV mémorable
L’efficacité d’une rubrique de centres d’intérêt sur un CV dépend fortement de sa présentation. Il est préférable de placer ces informations en fin de document, après les formations et expériences, dans un espace concis mais précis. Mettre entre deux et trois centres d’intérêt clairement détaillés suffit amplement pour donner du relief à votre profil sans surcharger le recruteur d’informations.
Par exemple, plutôt qu’inscrire simplement « sport », indiquez « pratique régulière du basketball en club local depuis 5 ans, participation à des compétitions régionales ». Cette précision suscite la curiosité et facilite l’improvisation d’un échange lors de l’entretien. De même, un centre d’intérêt comme la photographie ne doit pas rester un simple mot, mais doit être contextualisé par une réalisation ou un projet singulier : « pratique de la photographie urbaine, participation à une exposition collective en 2024 ». Cela illustre non seulement une passion mais aussi un degré d’investissement et de réussite.
La clarté et la spécificité sont essentielles pour ne pas diluer l’impact de la rubrique. Les recruteurs de sites comme Monster ou Keljob remarquent qu’un CV bien balisé et soigneusement structuré, incluant des centres d’intérêt détaillés, améliore les chances d’une première sélection. Enfin, dans un CV numérique, inclure des liens directs vers un portfolio, une chaîne YouTube dédiée à une passion, ou un blog, peut transformer cette section en véritable argument supplémentaire visible instantanément.
Exemples concrets et témoignages d’impact des centres d’intérêt sur la réussite d’un recrutement
Les plateformes professionnelles comme Apec ou Pole Emploi rapportent que les recruteurs mentionnent fréquemment la rubrique centres d’intérêt comme un facteur différenciant au moment de l’entretien. Par exemple, Lucie, récemment embauchée chez Michael Page, raconte que c’est son engagement bénévole dans une association de protection environnementale qui a retenu l’attention, en phase avec les valeurs RSE de son futur employeur. Cette discussion informelle a permis de renforcer la confiance mutuelle et de dépasser le simple cadre des compétences techniques.
Autre témoignage, celui de Julien, développeur web, qui a intégré dans son CV un projet personnel de création de jeux vidéo. Cette mention a provoqué une interview technique plus approfondie sur ses compétences en codage, ce qui a largement contribué à sa réussite. Les expériences extraprofessionnelles deviennent ainsi des portes d’entrée vers des échanges riches et souvent plus décontractés.
Sur LinkedIn et Welcome to the Jungle, de nombreux conseils insistent sur la nécessité de ne pas sous-estimer cette rubrique, surtout lorsque la concurrence est féroce. Mentionner les centres d’intérêt, parfois perçus comme un bonus, se révèle en réalité une stratégie intelligente pour humaniser son profil. Cette capacité à connecter ses passions avec ses compétences ou valeurs professionnelles est un levier puissant pour convaincre les recruteurs dès la phase de lecture du CV.
Les témoignages vidéo de candidats et experts RH enrichissent ces analyses, expliquant concrètement comment et pourquoi bien sélectionner ses centres d’intérêt peut transformer une candidature. Ces formats pédagogiques sont d’autant plus pertinents en 2025, quand les CV visuels et multimédias deviennent standards sur des outils comme Monster ou Keljob, où l’innovation en présentation est valorisée.
